dimanche 29 juillet 2012

E Noho Rā Aotearoa !

Farewell New Zeleand.

Demain, c'est le grand départ après avoir passé près de 10 mois dans le pays des Kiwis. Inutile de dire que tout ce que l'on ressent est à la fois un mélange d'excitation mais aussi de peine. Ce pays a vraiment marqué nos cœurs et nous a beaucoup enrichis, tant au niveau des rencontres que des paysages fabuleux.
Il y a quand même aussi une petite pointe de déception car nous n'aurons pas vu le fameux et mystérieux kiwi.
Nous avons l'impression que notre arrivée à Auckland était hier... Les souvenirs sont encore très vifs et pourtant c'est déjà la fin. Le temps aura filé comme l'air ! Nous nous revoyons encore dire au revoir à nos parents, sortir de l'aéroport et arriver dans notre couchsurfing dégueu... La pluie, le froid, la coupe du monde de rugby.

Aujourd'hui, une nouvelle page se tourne, c'est donc le moment de clore le chapitre NZ et de rédiger l'ultime article.

Nous rentrons en France avec une certaine appréhension du retour à la réalité après avoir :

- passé 294 jours en Nouvelle-Zélande
- parcouru exactement 17359 km (ou presque la distance Lyon-Auckland à 1356 km près) au volant de Vanichou
- atteint les quatre extrémités Nord-Sud-Est-Ouest de KiwiLand
- photographié 41,3 Giga soit 7746 photos !
- intégré 23 familles de Kiwis en tant que Wwoofers (en comptant 5 expériences hors du commun et 5 catastrophes naturelles)
- rencontré des Japonais, Chinois, Thaïlandais, Hongrois, Hollandais, Allemands, Suédois, Argentins, Anglais, Australiens, Américains, Canadiens et des Belges !
- désherbé des centaines de mètres carrés de terrains, mais aussi construit une Green House
- marché plusieurs centaines de kilomètres sans pouvoir préciser le nombre exact
- surfé sur la Mer de Tasman d'un côté et sur l'Océan Pacifique de l'autre
- goûté, sans exception, les 25 saveurs des glaces Tip Top (élue meilleure Ice Cream de l'année par nous- même !)
- perdu un maximum de 10 kilos pour l'un et gagné 14 kilos pour l'autre (et ce n'est pas à cause des glaces !)
- vécu tant de magnifiques choses !

Merci énormément à tous ceux qui ont suivi notre blog régulièrement, ça nous a beaucoup touchés et même soutenus, surtout dans les moments durs (même s'il n'y en a pas tant que ça). Sachez qu'à vous tous, vous l'aurez consulté plus de 3600 fois et nous avons essayé d'y mettre tout notre cœur. On espère que cela aura donné le goût du voyage à certains d'entre vous. Une chose est sûre pour nous... : ce ne sera pas le dernier !

Spécial Merci à Brigitte (Hugo's Tata), parce que, sans elle, notre voyage en Thaïlande ne serait pas possible. Merci pour son soutien !

Pour tout ceux qui se le demandent : nous ne publierons rien sur la Thaïlande car notre blog est consacré uniquement à la Nouvelle-Zélande et nous ne voulons pas y déroger. Toutefois, voici un petit aperçu de notre itinéraire : nous décollons d'Auckland à 10 h 15, avec une étape de 13 heures à Singapour. Arrivée à Bangkok à 8 h 45 ; nous tracerons tout droit vers le nord en direction de Chiang Mai avec de nombreuses étapes avant d'y arriver. Tout dépendra du temps que nous passerons en Thaïlande, mais après environ une dizaine de jours, nous partirons cette fois-ci en direction du sud de Bangkok pour nous retrouver sur l'Ile de Koh Tao. Nous irons peut-être (mais rien n'est encore certain) tout au sud vers Phuket, puis nous passerons nos derniers jours dans la capitale.


Ce fut un réel plaisir,




                                                                                                                            Hugo et Anthéa.

samedi 28 juillet 2012

Dernières rencontres

Pour faire le point sur ces dernières semaines, faisons un flashback chez Sven, sa compagne et ses trois enfants.

Sven et son chien obèse !


Un Wwoofing pas vraiment intéressant en partage d'expériences de vie, dans le sens où  nous
ne faisons que du "home sitting" pendant leurs vacances à l'étranger. Notre job est de surveiller la maison, désherber un peu de temps en temps et nourrir la multitude d'animaux.
Mais du coup, cela s'est révélé comme un bon compromis car cette famille 100% allemande vient juste de débarquer en Nouvelle-Zélande et ils ne parlent, bien évidemment, qu'en allemand entre eux... L'idée peut paraître sympa mais lorsque l'on ne pratique pas du tout la langue, ce n'est pas forcément agréable... Nous sommes pressés de finir notre repas, car mis à l'écart, cela en devient pesant.

Quant aux enfants, des vrais têtes à claques, comme on dit chez nous, et il y en a vraiment qui se perdent... Egoïstes, un peu trop curieux, impolis... ils n'ont vraiment rien d'intéressant.


Notre salle de bains trois étoiles



Toutefois, il n'y a pas que des points négatifs ! Premièrement, notre confort est génial ! Notre chambre de Bed&Breakfast est tout équipée, jusqu'au jacuzzi dans la salle de bains, mais encore faut-il qu'il y ait assez d'eau chaude pour pouvoir le remplir... (c'est pas gagné).








Leur maison sent l'argent à plein nez et nous avons une montagne de nourriture rien que pour nous. Enfin des gens qui se sont préparés à recevoir des Français affamés et qui ont certaines valeurs en ce qui concerne la nourriture : Nutella, saumon, jus de fruits, croissants... c'est le paradis car on retrouve un peu de chez nous à travers tout ça !








La partie la plus amusante de leur propriété, c'est leur ferme à émeus. Cet étrange et gros volatile au QI de poule est peut-être aussi curieux que notre ami le wéka.


  
Ils ne peuvent pas s'empêcher de toucher à tout, allant même jusqu'à becqueter l'oreille de notre désherbeuse professionnelle.

Après avoir passé ces dix jours de luxe rien qu'en amoureux et vendu Vanichou, nous décidons alors de retourner chez Ron et Catherine en attendant notre dernier Wwoofing. Et rien a changé, ils sont toujours formidables. Les au revoir définitifs sont cette fois-ci durs, et encore... heureusement qu'on ne sait pas ce qui nous attend après...
Rendez-vous chez Sheridan dans la banlieue d'Auckland, à Avondale. Pour tous les superstitieux qui pensent que le nombre 66 (c'est son âge) représente le diable, bienvenue en Enfer...
A peine sortis du train avec nos back-packs qui pèsent trois tonnes et demie, on l'aperçcoit et on entend déjà le "Oh nan..." d'Hugo. Ressemblant très fortement à Meryl Streep dans " Le diable s'habille en Prada", on flippe !
Et on ne va pas tarder à se rendre compte que l'on ne s'est pas trompés...
Ici, c'est la maison aux mille et une règles, on ne tarde pas à se prendre des réflexions frisant l'agressivité, parce qu'on a eu le malheur de tartiner de la confiture avec une petite cuillère et non pas un couteau, parce qu'on utilise l'un de ses mouchoirs en papier, parce qu'on n'est pas restés assez longtemps hors de sa propriété pendant notre temps libre, parce qu'on a allumé le porte-serviette chauffant et que l'électricité, ça coûte cher,  for God's sake !
Et ce qui était inévitable s'est produit : le clash au deuxième matin de notre arrivée ! Autant dire que c'est une grande première en Nouvelle-Zélande !!! Après l'avoir menacée de partir, elle a retrouvé son sourire et a été agréable pour le reste de la journée...
Mais ce même soir, des amis à elle venaient manger et c'est à ce moment qu'elle décide de prendre sa revanche : carrément ignorés, nous serons condamnés à boire de l'eau à la place du vin servi gracieusement aux invités...
Le lendemain, c'est son anniversaire. A contrecœur, nous le lui souhaitons, en espérant que son humeur va s'améliorer... Bah raté ! Pour qu'elle puisse s'occuper de rien d'autre que d'elle-même, on lui laisse son espace vital et on décide d'aller faire un tour en ville. Mais bon, on est à pieds et on n'a pas grand-chose à faire dans ce quartier industriel... En revenant chez elle, elle nous fait très "chaleureusement" comprendre que nous la gênons et qu'elle aurait voulu que l'on ne soit pas là !

Désolés d'exister, madame despote !
C'est ainsi qu'on se réfugie dans la chambre, n'osant plus parler ou même bouger de peur de la déranger ! Le soir, nous sommes "invités" au restaurant, enfin plutôt forcés de l'accompagner car elle ne veut pas que l'on reste seuls chez elle. Pas besoin de préciser que c'est à nous de payer notre repas... Et là, elle ne perd pas le Nord, elle nous refait le coup du vin ! Rebelote, on se retrouve huit à table et elle ne demande que six verres. Personne ne remarque mais heureusement une de ses amis, vraiment très sympa, nous en propose. Notre très chère hôte se retrouve donc obligée de demander deux autres verres et de partager SON vin (oulala, qu'elle n'était pas contente !!!).
Bref, pour résumer qui est Sheridan, nous dirons qu'elle est caractérielle, d'une radinerie rare, lunatique, limite impolie, hautaine et nous nous arrêterons là pour ne pas aggraver son cas !
En tout cas, elle nous fait vivre un calvaire, et c'est dans un état de stress et de mal-être que nous nous réveillons le matin... On ne pourra pas dire qu'elle aura contribué à nous offrir de beaux souvenirs pour notre dernière semaine en NZ... Dommage mais c'est comme ça ; cela ajoute encore plus de valeur à nos hôtes formidables !

vendredi 20 juillet 2012

Flash Spécial !

Ce soir (ou ce matin), en direct de Kiwiland, nous avons l'heureux (ou pas) plaisir de vous annoncer que Vanichou a désormais plié bagages pour accompagner de nouveaux travellers en quête d'aventures. Si la nôtre s'arrête bientôt, celle d'Arnaud et Jérôme ne fait que commencer !

Voilà... la dernière étape tant attendue et tant redoutée est enfin finie... et ce n'est pas sans émotion que nous avons cédé, pour la somme modique de 3000 $, notre meilleur compagnon de route, notre maison ambulante, notre meilleur ami à roues !

Ce fut tout une aventure et comme quoi, des fois, le destin est incroyablement bien chronométré !
Nous étions à Auckland pour remettre quelques nouvelles annonces (avec cette fois-ci le van à 3500 $ au lieu de 4000 $) quand Hugo rentre dans l'ascenseur du backpacker et qu'un gars au fort accent (t'inquiète Jérôme, on est tous pareils au début) lui demande s'il a la carte d'accès. Bref, on en vient à leur dire qu'on vend un van si ça les intéresse... et en effet ! Il ont l'air d'avoir le coup de cœur mais pourtant le prix est trop élevé pour eux. On ne s'attendait donc pas à avoir de leurs nouvelles... et surtout pour nous dire qu'ils prenaient le van ! Oh miracle ! C'est grâce à un grand pas de leur part (augmenter leur budget de 1000 $) que nous avons maintenant l'esprit tranquille.

Ainsi, aujourd'hui Vanichou a de nouveaux propriétaires et nous, nous sommes devenus de miséreux SVF (Sans Van(ichou) Fixe).


The last picture of Vanichou and us :  Maquillée, coiffés pour l'occasion, nous laissons les clefs à Jérôme et à notre ami belge Arnaud avec qui nous voulons renforcer les liens inter-européens ;)

jeudi 12 juillet 2012

Ça sent la fin...

Bon allez, ça se tire les amis et tous les deux (pour une fois qu'on est d'accord), on est impatients d'être le 31 juillet...
Auckland city, c'est pas la vie !
Pour ce dernier mois à Kiwiland, on a planifié wwoofing sur wwoofing comme ça, on économise de l'argent et puis ça permet de maintenir Vanichou propre pour la vente.


Notre premier wwoofing pas loin d'Auckland est à Albany (à environ 20 kilomètres du centre) et pour situer un peu plus pour les connaisseurs, on est les voisins de Mansion Dotcom, vous savez, le grand Monsieur qui a dû fermer Mégaupload.
Il possède la plus grande maison de Nouvelle-Zélande et en effet, ça ne fait pas rire, le mec il a un château presque à lui tout seul.








Ça, ce ne sont pas des vrais, hein... faut pas non plus exagérer.









Sinon pour parler du Wwoofing en lui même, les avis sont mitigés, enfin... non... on en pense la même chose mais après, c'est sur le classement du meilleur au plus nul qu'on diverge.

Pour expliquer la situation, nous voilà atterris dans le monde de l'accumulation : pour faire simple, la maison est un bordel monstre. Tout est conservé... et entassé. Aucune pièce n'est accessible sauf les chambres et la cuisine. Mais bon, cela nous va très bien car au moins c'est propre.
Tertia (notre hôte) est adorable mais son colloc', c'est une autre histoire... On se demande encore comment il a fait pour rester avec nous pendant tout le repas le premier soir.
Pendant tout le reste de la semaine, il n'a pas mangé avec nous tellement il était défoncé ! En même temps, le mélange d'antidépresseurs, d'alcool et de drogue, ça ne peut faire que des dégâts.
Un soir, il faut aller lui dire que le dîner est prêt. La musique est à fond, donc on entre dans sa chambre sans frapper parce qu'il n'entend rien. A notre grande surprise, il est là en train de tirer sur un bang mais il ne nous a pas vus, alors du coup, on ressort discrètement. On attend 10 secondes dehors pour faire genre on vient juste d'arriver et qu'on a rien vu mais le souci, c'est qu'il est encore en train de tirer, trente secondes après, tout en dansant. Enfin il nous voit (enfin, s'il arrive à nous voir parce que vu la rougeur de ses yeux, ça fait peur) et nous fait un grand sourire, genre "trop cooooool, on est trop dans le même moooonde".
Un matin, il fait aussi sortir Anthéa de sa douche, encore pleine de savon, parce qu'il a un besoin plus qu'urgent de prendre des pilules...
Donc, voilà voilà l'histoire de notre Eric, l'homme qui nourrit ses poulets en caleçon le matin alors que dehors c'est l'hiver.

En attendant, on a quand même pu faire le grand ménage du siècle de Vanichou : un petit coup de peinture fraiche, une ré-étanchification du pare-brise et l'extermination des moindres petites poussières dans les recoins. Ça y est, il est tout prêt et ça tombe bien parce qu'on a déjà un appel de deux Français qui veulent le voir. Mais trop craintifs et cherchant la perfection de la perfection, ils ne le prendront pas malgré l'avoir classé dans le rang des meilleurs qu'ils aient vu.
Tant pis, le dimanche qui suit nous tentons notre chance au Car Fair d'Auckland. C'est une grande place où plein de monde expose son véhicule (en payant 35 $ bien sûr) et attend comme à la pêche. Mais le souci c'est qu'en hiver, les poissons de Nouvelle-Zélande, ils hibernent. Il doit y avoir une cinquantaine de vans exposés et quelques clampins de travellers qui sont là juste par curiosité. Nous taperons encore dans l’œil de deux acheteurs potentiels mais manque de chance, ça ne rentre pas dans leur budget.


Le lendemain, nous partons chez Ron et Catherine à quarante kilomètres d'Auckland, le truc trop stupide quand on a besoin de vendre un van. Mais bon, trop tard, c'est fait ! Heureusement, encore une fois ce wwoofing nous plait, on mange bien et beaucoup, on rigole bien et on nous laisse bosser tranquilles dans notre coin.











En plus de ça, ce n'est pas du désherbage qui nous attend ! Le but est de couper toutes les branches d'une forêt de sapins jusqu'à 7 mètres de haut pour qu'ils poussent droit !









La surface de leur ferme est immense et nous avons eu droit à une visite guidée en quad le premier jour.










Ils possèdent environ 150 moutons, tous aussi moutons les uns que les autres (là, ce n'est qu'une petite partie).
C'est donc ce qui explique leurs trois chiens de berger. Même s'ils ont encore des difficultés, les voir agir en meute est assez impressionnant.






Que sont-ils en train de se dire ?















Nous avons aussi dû faire un tri de moutons pour en vendre certains dans un marché. Il n'y a rien de plus drôle que de voir un mouton qui part en courant après s'être fait immobiliser pendant deux minutes. Ça permet très bien de comprendre d'où vient le jeu "saute-mouton" !

On ne le voit pas très bien mais regardez juste à gauche de la remorque à cheval.






Ce soir on mange lyonnais !



Nous avons aussi beaucoup apprécié le fait que nos hôtes veuillent essayer les spécialités culinaires françaises. Nous prendrons le risque de nous lancer dans un menu 100% lyonnais avec la fameuse salade lyonnaise et des quenelles (proudly home made).
Et pour changer, le lendemain c'est crêpes !


Au passage, nous tenons à préciser que nous avons aussi complété notre "essayage" de toutes les saveurs "Tip Top Ice-cream" car Catherine nous a gentiment acheté la dernière qui manquait à notre palmarès !

Nous serons très tristes de devoir quitter cet endroit surtout lorsque l'on sait que notre prochain hôte se trouve à 15 minutes d'ici (bah ouais, quand on décide d'être nuls, on le reste).

Nous voulions aussi vous montrer la différence entre les informations télévisées que l'on peut voir en France et celles que l'on trouve en Nouvelle-Zélande :
Chez nous, c'est toujours : "L'Iraq a fait ci, la Lybie a fait ça, une vingtaine de soldats a été tué suite à un attentat lancé contre les forces spéciales..."
Ici, c'est plutôt : "Hier matin, la mère d'un enfant atteint de trisomie 21 a délivré un nain (une personne de petite taille, hein, pas le truc trop moche dans les jardins) de son placard. Alors que son fils se promenait dans la rue seul en cette matinée, il a attrapé et ramené chez lui un nain qu'il croyait être un troll. La mère qui appelait chez lui chaque midi a trouvé cette histoire de troll un peu inquiétante et s'est dépêchée de rentrer. Et elle a eu raison..."

Nous tenons à nous excuser pour l'irrégularité de nos articles en ce moment mais vu le nombre inexistant de sorties que nous faisons, il se fait dur de raconter des péripéties.
Allez courage, il ne reste plus que quelques semaines et nous en profitons par la même occasion pour vous annoncer que la date officielle de notre retour est le jeudi 16 août aux alentours de 18 h avec, au passage, des vacances de quinze jours en Thaïlande...

vendredi 29 juin 2012

Mais où sont passées les photos ?

C'est souvent quand on pense que plus grand-chose ne va se passer qu'il s'en passe beaucoup.
En effet, nous voici à Hamilton pour notre prochain Wwoofing dans la première maison
de Nouvelle-Zélande construite entièrement en matériaux recyclé. A première vue, cela paraissait super intéressant... Encore plein de bons tuyaux sur les manières alternatives ! C'est chouette... mais que de loin...

Cette grande maison a été construite entièrement avec de vieux pneus remplis d'argile, empilés les uns sur les autres et tout ça recouvert encore une fois d'une vingtaine de centimètres d'argile et de bouse de vache (véridique) ! La maison est construite sur deux étages très similaires.
Un premier côté très sombre, car vue l'épaisseur des murs, l'installation de fenêtres n'a pas été possible, et un deuxième côté très lumineux car tout ce grand mur n'est que la récupération d'une ancienne serre.
Au pied de ces grandes vitres se trouve un jardin intérieur qui parcourt tout le long de la maison. Toutes les pièces ne sont séparées que par un petit muret, donc pas vraiment d'intimité possible, d'autant plus qu'il n'y a aucune porte dans cette bâtisse.

Maintenant, voici comment nous l'avons vécu : nous commençons par grimper une grosse montée assez raide où l'on croise un nombre important de cochons dans des petits enclos, ou plutôt dans des mares de boue profondes dans lesquelles ils pataugent misérablement, des carcasses de voitures, des conteneurs, et un bazar monstre de tout ce que vous pouvez imaginer. On s'est demandé si on ne s'était pas trompés d'adresse avec la déchetterie locale. Tout ceci se mélange avec de la nourriture qui traîne partout par terre, comme on pourrait en trouver à la fin des marchés. Ça s'annonce bien...
On sort enfin de la voiture, et là c'est encore pire :

The
pig poo, ça ne fait pas rire. Il n'y a rien de mieux pour avoir la nausée en deux secondes ! Et on s'aperçoit qu'en fait, il n'y a pas que les cochons qui pataugent dans leur merde...
On passe ensuite à la visite de la maison où nous avons à première vue cru que nous rentrions dans une vraie serre car il y a presque plus de plantes à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et ce qui nous frappe instantanément, c'est le froid qu'il y fait. Il doit y avoir au moins cinq degrés de moins qu'à l'extérieur (et autant dire que dehors, ce n'est pas glorieux). On traverse le couloir qui nous donne un bon a priori en terme d"ordre" dans cette demeure... Des chambres ne sont même plus accessibles à cause de la masse d'affaires accumulées et entassées. Et dans le petit jardin intérieur, au niveau de la cuisine, vient paisiblement mourir un rat qui vient de s'intoxiquer avec de la mort-aux-rats qui recouvre la surface de ce potager... Hmm, bon bah, je crois qu'on va éviter les légumes ce soir !
Autre détail qui a mis nos nerfs à rude épreuve : les toilettes sont des toilettes à compost, comme nous pouvions nous y attendre, mais le hic c'est qu'elles sont dehors, soit à cinquante mètres de la maison. Donc, si vous avez une envie pressante, vous devez d'abord chausser vos gum boots, traverser la mare de boue mélangée d'excréments d'animaux, déchausser les gum boots pour aller chercher la frontale parce que vous avez oublié qu'il n'y a évidemment pas de lumière, pour ensuite arriver dans les plus rudimentaires toilettes de l'existence. Pour vous mettre sur la voie, c'est le même genre de toilettes que dans Slumdog Millionnaire, sauf que là il y a un seau qui fait réceptacle. Ce qui est sympathique, c'est que tout le monde peut admirer en temps réel (encore mieux qu'avec Skype) ce que la personne a fait aux toilettes car rien ne cache la chute entre le pot et le seau... Bref, inutile de vous en dire plus, on vous laisse imaginer !
"Attends-moi à l'intérieur, je vais pleurer 5 min dans le van !" 

Les pleurs et la crise de nerfs passés, on se ressaisit et en fin d'après-midi, on appelle désespérément tous les hôtes de wwoofing de la région pour le lendemain... et on en décroche miraculeusement un.
Après une excuse très bien tournée, nous voici enfin libérés.

Nous avons donc rendez-vous à Otorohanga, ou plutôt à une vingtaine de bornes de là, dans une campagne profonde où le seul langage utilisé est celui du fucking bloody bugger de farmer. Notre nouvel hôte, c'est Robb, le gars le plus fort en monologue, on pense sincèrement qu'il bat tous les records. Il en vient assez régulièrement à perdre le sujet de sa discussion en donnant trop de détails futiles et pas du tout importants. Mais ce n'est pas grave... même si chez lui c'est plus que rustique, qu'on cuisine au feu de bois et que quand il utilise internet (qui charge une page toutes les cinq minutes), le téléphone ne fonctionne pas (ceci s'appelle le Moyen-Age), on se sent tout de même beaucoup plus à l'aise. Ici, au moins, l'air est respirable et les cochons ont de l'herbe, ils sont propres, ils sont heureux.
Après, Robb est ce que l'on peut appeler quelqu'un de très très borné ; même si on a un tout petit tiny little conseil qui pourrait l'aider à faire quelque chose, il ne veut pas l'entendre... C'est lui qui a la parole absolue et puis c'est tout !
C'est aussi le genre de gars qui va nous expliquer pendant une demi-heure comment faucher de l'herbe alors qu'on l'a fait pendant plus de trois heures le jour d'avant avec lui.

L'avantage dans tout ça, c'est qu'il habite vraiment pas loin des Waitomo Caves, le paradis pour la spéléologie en Nouvelle-Zélande ! Et comme bookme.com c'est la vie, on s'est payé un trip de trois heures sous terre à moitié prix !
C'était vraiment quelque chose à faire et cela clôture bien cette dernière boucle de notre voyage. On a commencé par une grande descente
de trente mètres en rappel dans un trou où l'on ne voit pas le fond, puis nous avons suivi une rivière souterraine en recommençant deux autres rappels mais cette fois-ci sous des cascades, et autant vous dire qu'elle était fraiche. 
Nous avons aussi rampé dans des trous d'eau à peine plus gros que la largeur de nos épaules, puis enfin pris une pause sous un ciel étoilé... de glow worms (vers luisants, aussi appelés "les frères et soeurs cannibales au caca brillant"). Quatre-vingt dix mètres plus bas, il était temps de remonter et nous avons donc attaqué la partie escalade. Cela aurait pu être moins drôle si le popotin de certain (au féminin, sans dénoncer) passait dans le trou de cinquante centimètres de largeur... Bah alors, il serait peut-être temps de se mettre au régime, hmmm ?!
Bref... après avoir fait rigoler tout le monde avec cet épisode honteux, nous avons continué de ramper et de remonter, en croisant parfois quelques écrevisses souterraines.
Lorsque nous sommes enfin arrivés dehors, il faisait nuit... 

Nous avons pris une bonne douche, refusé le CD de quatre photos à 25 $ qu'on nous a proposé et avons filé direct à la fête du "Jour le plus court" au Community Hall du patelin de notre paysan !

Bon, en trois mots : Bienvenue à Paguland ! Nous sommes entourés de gens de la cambrousse qui nous regardent bizarrement... "Je crois qu'ils ont repéré qu'on est Français...".
Mais comme c'est un pot luck où chacun apporte un plat, on s'en met plein la panse, la soirée n'est donc pas perdue !... Bande de morfales, dit le lecteur de ce blog, choqué par les propos écrits !

Dimanche 24 au matin, il est temps de partir pour Auckland. Cette nouvelle (ou vieille) destination nous serre la gorge... cela veut dire que l'on vient vraiment de refermer cette dernière boucle et que la fin de notre voyage avance petit à petit, de plus en plus en vite !
Mais il est temps de revenir aux sources. Vanichou doit être vendu et c'est la basse saison... autant dire que l'on va galérer...

PS : Comme vous avez pu le constater, cet article est dénué de toutes photos... Nous en sommes vraiment désolés ! Nous savons que le texte, uniquement le texte, c'est un peu boring mais nous avons oublié ou n'avons pas eu l'opportunité de prendre des photos. It's a shame, we know ! On se rattrapera au
prochain article, promis !

PS2 : Voici le lien pour la maison recyclée mais ne vous méprenez pas, ce n'est pas aussi idyllique que paraissent les photos ! Nous aussi, on s'est laissé piéger... Les vitres, aujourd'hui, on ne voit même plus à travers, et par temps de pluie il pleut aussi à l'intérieur !!!
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dimanche 17 juin 2012

La vallée de la fumée et de l'oeuf cuit


Nous vous avions annoncé notre semaine dans notre dix-septième wwoofing chez Catherine, Jamie et leurs deux enfants Harry et Rosie... En voici un petit topo :

Après un accueil chaleureux pour nous mettre à l'aise, on décide de nous tester avec l'épreuve de la préparation du repas : au menu spaghetti bolognaise et un dessert typique French, des crèpes avec des fruits cuits au four (pas très équilibré, mais ce n'est pas nous qui avons décidé...).
Test réussi  ! Nos hôtes et leurs convives sont sous le charme !

Nous découvrons que Jamie est un artiste, un vrai ! Et il ne nous aura pas fallu longtemps pour le découvrir... A l'entrée de la maison, un soldat écossais nous toise du haut de ses deux mètres et un étendage en forme de fougère insinue que nous sommes dans l'antre d'un sculpteur.

The washing lane






















Sans nom


Garde à vous, capitaine !









Par ailleurs, leur maison est décorée avec goût. Nous apprenons aussi que Jamie vend son art autant à des particuliers qu'à des municipalités.



En plus de ça, c'est trop cool : Jamie est un musicien dans l'âme et surtout bassiste, donc ce soir c'est guitare Vs basse ! Et ça ne s'arrête pas là : dans cette famille les sports de glisse sont une culture...













Au niveau du job, ils nous ont promis, dès le premier jour, qu'on ne ferait aucun désherbage ! Alléluia !
C'est alors que l'on s'attaque à la construction d'escaliers, l'aplatissement d'un chemin et au vernissage de la terrasse. De quoi nous occuper !












Toutefois, nous avons le temps d'explorer le coin, notamment la ville de Rotorua, cité géothermale où de la fumée sort très naturellement des bouches d'égouts, des jardins ou des pierres ! Au début, c'est assez impressionnant, on pense que la ville est en feu mais avec l'odeur d’œuf cuit, on comprend qu'en-dessous de nos pieds, ça bouillonne...

Kuirau Park






Autre point d'intérêt, sur les berges du Lac de Rotorua :

Le village Moari Ohinemutu

The Marae


St Faith Church

























Mais ce qui retiendra votre attention, amis visiteurs, c'est le centre de Wai-O-Tapu, un parc géothermal étonnant aux multiples couleurs !

Ce n'est pas souvent que ça nous arrive, mais nous avons décidé de payer le prix car il paraît que cela en vaut la peine... Et pour une fois (haha), ils ne se sont pas trompés, nous sommes scotchés !

On se balade sur un parcours d'un peu plus de trois kilomètres à travers des puits de boues bouillonnantes, des mines de souffre, des lacs bleu turquoise aux récifs orange, vert fluo, en ébullition... bref, un vrai arc-en-ciel ! Les photos en diront plus, bien que les couleurs ne soient pas encore assez prononcées par rapport à la réalité.

Mud pool


The artist's palette


Champagne Pool


The Evil's bath


Lake Ngakoro Waterfalls

Sulfur Cave



Nous avons aussi assisté à la provocation du geyser Lady Knox par une solution savonneuse jetée dans le cratère. Et c'est après quelques crachouillis que ce petit dôme se met en éruption pendant dix minutes en envoyant de l'eau entre dix et quinze mètres de haut !

Lady Knox

On a réveillé la bête !


Enfin, samedi après-midi, Jamie nous emmène en bateau sur le lac Rotoiti pour rejoindre une petite île où se trouvent des Hot Pool. Idéal petit coin de paradis pour se relaxer! Dommage cependant  que le vent ait été si fort : le lac était trop agité pour faire du wake-board...


On the boat


Just relax...


























Voilà voilà, notre article se finit déjà, il n'était pas bien grand... on peut appeler cela un post transitoire!  Cependant, notre voyage touche bientôt à sa fin et nous avons de moins en moins de choses à voir ou à faire... Ce qui explique et expliquera la réduction de taille de nos articles. Mais ne vous inquiétez pas, l'aventure continue et vous en serez les premiers informés!


mardi 12 juin 2012

Taranaki


Nous revoici, nous revoilà après deux semaines sans nouvelles ! Oulala, qu'est-ce que ça fait longtemps... Oulala, mais qu'est-ce que ça passe vite...

Well, well, well... Comme on n'a plus trop trop envie de se les cailler dans le van, on a planifié nos deux prochaines semaines avec du wwoofing sans interruption.


A peine partis de notre Wwoofing à Raetihi (là où on a fait le Tongariro Alpine Crossing), nous arrivons déjà à Wanganui chez Deb et Fred. On découvrira très vite que nos hôtes sont des artistes, des vrais, tant à travers leur art qu'à travers leur comportement... Et certaines énigmes sont toujours d'actualité quant à l'interdiction de garder nos sacs dans nos chambres et de devoir éparpiller nos vêtements partout par terre...



Même si ce Wwoofing paraît assez restrictif et strict à première vue, nous apprécions tout de même les conversations que nous entreprenons avec Deb même si toutes les deux heures, nous en revenons au même sujet car elle a déjà oublié ce que nous lui avons dit auparavant.

Nous n'avions pas prévu grand chose à faire pour cette semaine qui avait pour but de combler un trou jusqu'à notre prochain Wwoofing à Eltham, prévu depuis des mois.










Et c'est au pied du Mont Taranaki que s'annonce encore une semaine palpitante et forte en émotions... Nous apprenons à connaître Denise et Graham après nos 4 heures de travail, autour d'un bon repas cuisiné avec amour !






Tous les deux sont très sympas et très ouverts, ce qui nous permet d'aborder des sujets assez intéressants. Ayant un passé avec beaucoup d'expériences, ils nous apprennent beaucoup de choses tout en étant à l'écoute.

Et un plus dans tout ça, c'est que Graham est passionné d'aviation et de cinéma. Comment aurait-il pu encore mieux correspondre à Hugo et Anthéa ?!?







Et chaque soir, après ces formidables dîners, rendez-vous dans le cinéma entièrement confectionné par Graham ! Murs insonorisés, lumière tamisée, 25 sièges rachetés à un cinéma, une toile de 3,5 mètres de large par 2 mètres de haut, une sono puissante et de qualité... que demander de plus ?
Au passage, nous avons découvert un film purement Kiwi, avec beaucoup d'humour et d'émotion que nous essayerons en vain de trouver, pour le ramener comme souvenir : The World's Fastest Indian (ne vous inquiétez pas, nous non plus le titre ne nous inspirait pas...).


Quant au boulot, il sera l'un de ceux qu'on aura le plus apprécié ! Au programme, construction d'un mur en pierre dans leur jardin (ou parc ?!) récemment réaménagé. Enfin quelque chose qui nous change du désherbage !




Cette fois-ci, ça ne rigole plus, nous jouons dans la cour des grands ! Fini de faire du ciment en faisant rouler un tonneau, on sort la bétonnière !


Tout ça c'est notre mur !!! (n'est-il pas parfait ?)




















 









Comme cela nous plaît et qu'on n'a pas envie de s'arrêter, on se lance pour 8 heures de travail le deuxième jour car le lendemain, c'est l'ascension jusqu'au premier cratère du Mont Taranaki qui nous attend !









Et qui a dit que le Mont Doom du Tongariro Crossing était raide?








Après avoir gravi ces millions de marches qui n'en finissaient pas pendant 2 heures, nous nous retrouvons en plein brouillard... enfin en plein dans les nuages, en fait !








Et heureusement... ! Car si nous avions vu ce qui nous attendait, nous aurions probablement été un peu découragés... Le sol est le même que celui du Mont Doom (gravier de roche volcanique), donc aussi fatigant que marcher dans du sable, mais en plus recouvert de petits rochers très instables... Comme le temps n'est pas terrible, personne ne nous suit et c'est tant mieux car à chaque pas, nous déclenchons un éboulement de rochers qui s'arrête là où l'on ne peut même plus rien voir... La pente, quant à elle, est beaucoup plus inclinée, donc les trois quarts se feront à quatre pattes !



Mais nos efforts sont grandement récompensés lorsque nous arrivons au sommet, juste au-dessus des nuages. La vue sur le sommet du Mont Taranaki est époustouflante et le silence est total devant cette immense étendue de neige. Rien de mieux pour prendre un bon pique-nique assis sur le bord d'une falaise au pied des nuages.





Nous pensions que la descente serait tout aussi amusante que la dernière fois mais c'est une autre affaire ! Trop de gros rochers pour sauter, c'est donc petit à petit en se retrouvant sur les fesses tous les deux mètres que nous arriverons en bas à la tombée de la nuit.

Jeudi, excursion à New-Plymouth, ville phare pour le surf et l'art, avec le chemin retour sur la "Surf Highway", ce demi-cercle qui longe la côte autour du Mont Taranaki. Arrêt obligatoire au Cap Egmont, le point le plus à l'ouest de la Nouvelle-Zélande. Cette fois-ci c'est fait, toutes les extrémités sont reliées du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest. C'est mauvais, ça sent la fin...

Cape Reinga - Far North


Cape Egmont - Taranaki

East Cape - Hawk's Bay



















Slope Point - Southland


En cette fin de semaine, les "au revoir" sont encore une fois compliqués... Cela risque de faire du monde en France s'ils comptent tous nous rendre visite après nos nombreuses propositions...

Maintenant, cap sur The forgotten World Highway, monde parallèle et mystérieux qui relie Stratford à Taumaranui.
La route se faufile entre des collines verdoyantes à perte de vue, parsemées de fermes sans la moindre trace de vie.















Premier détour par ce chemin sans fin qui mène au Bridge to Somewhere. En effet, cela mène bien quelque part, mais où ? Nous ne saurons jamais la réponse.




Et en effet, comme le décrit très bien notre guide, on se sent un peu perdus comme en plein milieu du film "La colline a des yeux" ! Sauf qu'ici, il y a de l'herbe vert pétant et les seuls habitants
(enfin, on espère...) sont des moutons sauvages, des chèvres sauvages et des cochons sauvages...
En tout cas, il y a des clôtures de partout mais tous les animaux se baladent sur la route.





Et c'est presque à la sortie du "Trou des Hobbits" (nom donné à cet étrange tunnel) que nous rentrons dans la Principauté de Whangamomona, petit pays de 500 habitants où il n'y ni station service, ni magasin/supérette et dont la seule attraction est l'Hotel Bar où nous avons même eu le droit de faire tamponner nos passeports !












Et 50 mètres plus loin, retour à nos champs abandonnés...
Et pour changer... encore une chute d'eau, mais cette fois-ci, la plus haute de l'île Nord avec ses 74 mètres.






Après deux nuits dans le van, nous ne pouvons constater qu'une chose : marre de vivre dans le van ! Nous ne pouvons plus nous passer d'une douche bien chaude, de la bonne nourriture et d'un bon lit... Nous sommes devenus lazzy et exigeants ! C'est donc sur cette nouvelle philosophie que nous arrivons dans notre dix-septième wwoofing à Rotorua...